Avec le déploiement de la directive NIS2, l’Europe a changé son approche de la cybersécurité. Il ne s’agit plus seulement de cocher des cases de conformité, mais de construire un système robuste qui vous permet de continuer à fonctionner même en cas de cyberattaques. Cette approche est appelée résilience cyber.
« Être poliment paranoïaque », c’est une expression que j’adore utiliser dans mes sessions de sensibilisation. Pourquoi ? Parce qu’elle capture l’essence même d’une stratégie de cybersécurité efficace : vigilance et courtoisie. L’incident récent chez Ferrari, où un cadre a déjoué une attaque sophistiquée utilisant du deepfake, en est la preuve parfaite.
En tant que CISO, capter l’attention du conseil d’administration est un véritable défi. Il ne s’agit pas simplement de parler le langage du business, mais de rendre la cybersécurité pertinente pour l’entreprise. Et si vous maîtrisez l’art du storytelling, vous avez une arme puissante pour transformer des enjeux techniques en véritables opportunités stratégiques.
La cyber hygiène, c’est un peu comme se brosser les dents : une routine simple mais indispensable pour éviter les problèmes. Ignorer ces pratiques de base, c’est s’exposer à des risques comme le phishing ou le ransomware. Ne laissez pas votre cybersécurité prendre la poussière, découvrez pourquoi ces gestes quotidiens sont essentiels pour protéger vos données.
La directive NIS2, c’est la nouvelle mouture de la réglementation européenne pour la cybersécurité. En gros, c’est une mise à jour de la première directive NIS (pour Network and Information Systems) adoptée en 2016, avec des exigences encore plus strictes. Son but ? Renforcer la sécurité des infrastructures numériques et des services essentiels en Europe, pour que tout ce qui nous permet de vivre au quotidien (électricité, eau, transports, etc.) soit mieux protégé contre les cyberattaques.